Tout d’abord, mettons les choses au point. Il ne faut pas confondre « asexuel’ et « asexué ». Le premier est un être qui est sexuellement abstinent tandis que le second est un individu, d’après Le Larousse, qui n’a pas de sexe.
Qui sont les asexuels ?
Ce sont des personnes qui ont décidé, pour des raisons la plupart du temps morales et religieuses, de ne pas ou plus avoir de relations sexuelles avec qui que ce soit et beaucoup aiment à le revendiquer notamment en tenant des blogs sur internet et des conférences. A noter que certains s’autorisent la masturbation occasionnelle, non pas pour répondre à une pulsion mais pour des besoins physiologiques … d’après ce qu’ils en disent. Pour d’autres, il s’agit tout simplement d’une absence de désir. Ils ne se sentent attirés par personne et ne voient donc pas d’intérêt à la sexualité sans pour autant le revendiquer. Enfin, il y a ceux qui ont subi un traumatisme et qui ont développé une aversion pour le sexe ou ceux qui ne peuvent admettre leur véritable orientation sexuelle et se laisser aller à leur vraie nature.
Sont-ils nombreux ?
D’après le peu d’études qui existent sur le sujet, environ 1 % de la population mondiale n’aurait jamais de relations sexuelles.
Ont-ils trouvé le bonheur dans l’asexualité ?
Quand on fait un choix en tout état de cause et que personne ne nous y oblige, on en est généralement heureux. C’est bien évidement le cas de tous les asexués qui le sont volontairement. En revanche, si l’asexualité est vécue comme une contrainte, une tristesse, une obligation, etc., il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste qui saura être à l’écoute et de bon conseil.
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